Le livre : Eté Rouge de Daniel Quiros . Traduit de l’espagnol (Costa Rica) par Roland Faye. Paru le 7 novembre 2014 aux éditions de L’Aube dans la collection l’Aube noire. 16,90 € ; (176 p.) ; 22 x 15 cm.
4e de couv : Côte du Pacifique, Costa Rica. Un Éden où les pinèdes sont massacrées afin de permettre la construction de villas luxueuses pour des investisseurs étrangers… et des caïds de la drogue. Un Éden où il fait terriblement chaud, où l’alcool ne peut faire oublier le sable, la poussière et le vent.
C’est là, dans un tranquille village de pêcheurs, qu’est découvert sur la plage le cadavre d’une femme, surnommée l’Argentine.
Don Chepe, ancien guérillero qui a lutté aux côtés des sandinistes, décide de retrouver l’assassin de son amie. Une enquête qui le conduit à découvrir les liens obscurs entre passé et présent, utopie et désenchantement… et à revisiter l’histoire de son pays.
Entre torpeur et violence, ce livre nous colle à la peau.
Été rouge a reçu le prix national de Littérature Aquileo J. Echeverría, la plus haute distinction littéraire du Costa Rica.
L’auteur :
Daniel Quirós est jeune auteur costaricien né en 1979, diplomé de Sciences politique à l’Université de Santa Clara et Docteur en littérature de l’Université de San Diego Il vit aujourd’hui à Easton, en Pennsylvanie (USA), où il enseigne la littérature espagnole à l’Université Lafayette.
Été rouge est son premier roman.
Extrait : « En moins de vingt ans, le village de quatre-cents âmes (…) était devenu une ville de plus de sept mille habitants, avec des chaînes hôtelières internationales, des résidences de luxe, des auberges, des bars, des restaurants de toute sorte… »
Le post-it de ge
Cette fois ma promenade polardesque m’a embarqué en Amérique centrale, au Costa Rica mais pas seulement. Et oui, vous avez bien lu, c’est un polar costaricien que je vais vous faire découvrir aujourd’hui. Et attachez vos ceintures car le voyage va sacrément secouer.
Sur la côte Pacifique du Costa Rica, des villas luxueuses sont construites pour les investisseurs étrangers et les narcotrafiquants. A Tamarindo, un ancien village de pêcheurs devenu une station balnéaire, un crime a eu lieu : une figure locale a été exécutée de deux balles dans le crâne. C’est « L’Argentine », le surnom d’Ilana Echeverri qui vient d’être assassinée. Et face à l’inertie de la police local c’est Chepe, ancien guérillero, qui va mener sa propre enquête.
Chepe devenu assureur est venu coulé une vie paisible dans ce petit coin de paradis, il est devenu ami avec Ilana. Elle aussi est venu changé de vie ici, sur cette côte paradisiaque avec ses plages à perte de vue. Elle a ouvert un café librairie, café bibliothèque. Et Chepe adore boire sa bière chez Ilana en devisant de tout et de rien mais surtout de bouquins et de littérature. Alors forcément, Chepe a qui Ilana a lèguer ses livres va tout entreprendre pour découvrir la vérité.
Ce premier polar écrit à la première personne va nous entraîner dans les
méandres de l’histoire costaricienne. Nous allons découvrir à travers le passé de nos deux héros, le rôle qu’à jouer le Costa Rica, pourtant sensé être un pays neutre, dans les guerres civiles et la révolution sandiniste qui a ravagé et laissé exsangue son voisin le Nicaragua. L’occasion de nous remémorer l’histoire politique de l’Amérique centrale voir de l’Amérique latine des année 70 et 80. Mais rassurez vous, notre auteur n’est point pédant. Bien au contraire son roman est un pur polar.
Enfin polar qui confine presque au western tellement ici la terre est rugueuse sous un soleil de plomb. Tout ici n’est que poussière et chaleur. L’atmosphère y est moite, du sable, du sel, tout pour inciter au farniente. D’ailleurs c’est un peu ce que fait la police dans le coin, elle est nonchalante à l’image de son sheriff dans son fauteuil à bascule qui sirote une bière les pied sur son bureau. Pourtant dans ce coin perdue, la vie a bien changé depuis que l’immobilier a flambé et que les touristes et les nouveaux propriétaire sont venus coloniser à coup de béton les terre vierges et les rivages tranquilles de ce petit village de pêcheur. Forcément, l’explosion démographique et commerciale de la région, a des conséquences morales et délictuelles sur une frange de la population locale. Et le narco-trafique fait des ravages dans le coin. Résultat, la délinquance a, elle aussi, explosé.
De plus, c’est super bien écrit, une plume subtile , un vocabulaire riche et coloré. Bref si ce n’est le contexte, on est totalement dépaysé et l’exotisme de cet excellent polar marche à fond.
Bref un polar parfait comme je les aime, mêlant une histoire riche à une très bonne intrigue. Un scénario impeccable et des personnages hauts en couleur et un héros attachant. Un polar ethnologique qui tend vers le roman noir et qui le rend passionnant.
Extrait : « La poussière. Je déteste la poussière. À cette époque de l’année, elle recouvre tout, comme une toile d’araignée omniprésente. Elle se mélange à la sueur et transforme la peau du visage en masque noirâtre. J’ai beau me nettoyer souvent avec le mouchoir blanc que j’ai toujours dans ma poche de pantalon, je sens en permanence ma peau râpeuse sous cette couche de poussière qui m’incommode, ce goût de terre sur les lèvres craquelées, alors que je n’ai de cesse de les humidifier avec ma langue. Le mieux à faire ici, c’est de passer la journée au bar de dona Eulalia, d’où on peut voir la mer, qui envoie de temps à autre une rafale de vent : avec une cigarette et une bière bien fraîche, une journée devient alors quelque chose d’à peu près supportable. »
En 1979, au Nicaragua, la révolution sandiniste chasse du pouvoir la famille Somoza et suscite un grand espoir au sein d’un peuple oppressé par cinquante ans de dictature. Cette révolution originale et pluraliste, qui propose une troisième voie au-delà des antagonismes de la guerre froide, enthousiasme le monde entier. Mais cette « lune de miel » révolutionnaire ne dure que neuf mois, débouchant sur une guerre civile qui oppose les Sandinistes au pouvoir, menés par Daniel Ortega, à une résistance armée (les Contras) financée par les États-Unis sur des fonds spéciaux de la CIA.
Citation : « J’en avais assez des nuits sans sommeil, et des journées passées à cavaler sous la chaleur à la poursuite des ombres du passé »
Bravo Geneviève, une voix de plus pour défendre les polars « exotiques »!!! En tout cas, moi aussi j’ai bien aimé cet été rouge….
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Pareil, très belle découverte, et ce jeune homme nous en a concoctés quelques autres. 1 déjà écrit, un autre en route. miam, On va se régaler magic Vincent 😉
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C’est ce qu’il me disait à Lyon. On va retrouver Don Chepe y El Gato!!! 🙂
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Veinard et en plus tu as vu l’auteur à QDP.
Jalouse, je suis. J’aurai eu un traducteur 😉 🙂
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Hihihi… Nanana nanère… 🙂
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Et en plus tu me nargues.
Tu ne perds rien pour attendre, toi ! 😉
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Je t’attends de pied ferme… Gare à tes joues… 😉
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Oh non, tu ne pince pas mes joues potelées.
Tu sais que sinon je ressemble à un schtroumpf. 😉
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Je ne te ferai pas de mal, promis… De grosses bises, c’est tout… 😉
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T’es un chou, comme je les aime, mian 🙂
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T’es une gourmande, toi… 😉
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Et ça se voit 😉
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😀
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😀
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C’est vrai que c’est original, un roman costaricien ! et il a l’air de mérité le détour ! j’aime particulièrement les romans qui font le lien avec des évènements historiques, comme cela semble être le cas avec celui ci. Je l’ai dans ma pal je vais peut être le faire remonter de quelques crans suite à ta chronique 🙂
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Je ne pense pas qu’il y en ait pléthore. En tout cas, ce jeune et sympathique auteur signe un premier roman tout à fait intéressant, qui devrait être suivi d’autres… 🙂
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Et j’attends le suivant comme toi mister Vincent. 🙂
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Monte, monte, monte le sur le dessus, tu ne seras pas déçu. Foi de porte flingue 😉
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C’est vrai que je suis un peu comme les copains. …je coince parfois. ..
C’est comme pour les polars asiatiques. J’ai un mal fou. Et pourtant c’est bien de changer d’air!
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Perso, je doit dire que l’Amérique du Sud ou centrale me fait prendre mon pied en ce moment miss Nath 😉
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c’est bien de sortir des sentiers battus 🙂
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Merci Nath 🙂 mais c’est aussi un peu mon job 😉
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et tu le fais très bien 🙂
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là je rougis 🙂
Mais surtout je vais montrer ça à mes managers 😉
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je te piquerais bien ton taf toi! lol
on échange ?? 😉
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ça dépend…Tu fais quoi ?
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heuuuu…rien de bien passionnant…lol
Je suis commerciale, je vends de l’aluminium! lol
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Arh, je crois que je vais garder ma place.
Même si je n’est rien contre l’aluminium 😉
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tu fais bien, c’est d’un ennui profond…lol
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J’espère au moins que l’ennuie est bien payé ? 😉
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pas de quoi me plaindre , c’est déjà ça. 🙂
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Ouf 😉
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😉
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Je dois le lire absolument !!! 😀
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Oh tu me fais plaisir la ma belette. 🙂
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Bon, me faut du temps, maintenant !!
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ça c’est sûr, putain de temps, il faudrait pouvoir en inventer 😉
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Ou en acheter !!!
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Pas de sous, dommage !
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On se fait un braquage ?? mdr (dodo la nsa, c’est pour rier !!)
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Partante, chiche
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Allez, on sort les pistolets à eau !
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Ben, non là on va pas être crédibles 😉
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Certains pistolets à eau sont fort ressemblant, j’ai même vu des faux qui avaient la même gueule qu’un vrai… la preuve, un gamin s’est fait tuer par un flic aux states… oh pardon, ce n’était pas une référence, ça ! :(((
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Alors s’il a la gueule de l’emploi, ton flingue, je dis pas !
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Hé, professionnelle, ici !!
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Vi, que croyais-tu ?
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Non, je disais que j’étais une professionnelle… mdr
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Ah ben alors nous sommes deux, super équipe 😉
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Ça va chier dans les salles des coffres !! mdr
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Oui ça va chauffer dur.
Prête ?
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I’m ready !
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Alors Go
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Oh, doucement… pas trop vite !!
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Oui mais là, ça devient urgent 😉
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Pipi ?? Oui, je sors de suite…
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mdr, mais là effectivement, tu sors…
Dehors de suite, na 😉
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Je suis déjà dehors !!
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Ah merde, on fait comment alors ?
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Ben… viens me rejoindre à la terrasse !!
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Sniff, je bosse là
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Moi aussi, mais on peut boire virtuellement, non ??
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Je fais ça ce midi. Je t’attends donc pour lever ton verre. 🙂
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Oh, je levais déjà le coude, je vais le reposer, alors… mdr
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A 13 heure c’est mieux, je serai en pause dej 😉
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C’est noté ! 😉
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Alors ce verre, il était comment ?
Moi j’ai trinqué à ta santé. 🙂
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super frais, avec un soupçon de mousse sur la belle couleur blonde… un régal !
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Ah oui quand même…
J’ai été plus sage, il faut dire que je bossais après. 😉
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Un thé pendant la pause, mais une mousse après le travail car on avait bossé comme des esclaves ! mdr
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Ahrrrrrr, la mousse, un remontant imparable 😉
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Un bien fou !!
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On va demander un remboursement par la sécu. 😉
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Déjà remboursé chez nous ;-))
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Vous êtes trop fort vous autres
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Parfois, oui… mdr
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Souvent, non ? Enfin il me semble 🙂
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Pour battre les records de « jours sans gouvernement », on trustera jusqu’à la fin des temps notre première place.
Pour le reste, c’est dans le pire qu’on est les meilleurs et champions aussi pour scier les branches qui soutiennent nos petits culs ! ;D
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Question humour, autodérision et gentillesse vous tenez le haut du pavé, et haut la main. 🙂
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Autodérision, on est trèèèèès fort ! On ne se prend même pas au sérieux, c’est dire. Mais bon, pas tous les Belges, j’en connais qui pètent plus haut que leur cul ou qui marchent dans la ville comme si la moitié leut appartenaient et qu’ils avaient une option d’achat sur l’autre moitié !
Vois sur cette image comment les Belges, de « solution » se créent des « problèmes » :
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Je ne sais pas pourquoi, je n’ai jamais trop été attiré par les polars sud-américains.
Et pourtant j’ai adoré Mapuche, c’est débile quand on y pense… (je note ce nom dans un coin)
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Yvan, tu vas noter, dans un coin, que c’est débile ?? Allez, ne sois pas sectaire, et lis du polar sud-américain ! Je vais m’y mettre aussi et ajouter les espagnols sur ma liste ! 😉
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mais je l’ai noté et je le dis haut et fort : c’est complètement débile ! Oui je m’y mettrai à l’occasion
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Allez, on va s’inventer un challenge « lecture olé-olé » pour qu’on ouvre enfin des romans sud-américains ou espagnols ! mdr
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Ahah bien vu !
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Je sais, je sais… et modeste, toujours ! 😉
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sans doute parce que Mapuche n’est pas un polar sud-américain, mais un polar qui se passe en Amérique latine , écrit par un français 😉
ceci dit, c’est dommage que cela ne t’attire pas ( encore) il y a de très grands auteurs qui méritent d’être lus. Je te kiss ma biloute! 🙂
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bon visiblement je maitrise encore pas trop ce site. Ma remarque au sujet de Mapuche et des polars sud américain s’adressait à mon pote yvan ! 😉
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T’inquiète Petit Mulot, moi aussi ça m’arrive tout le temps…
Je réponds à un post et hop, mon commentaire file au dessus.
Pas grave, tu m’a fait rire 😉 🙂
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comme je te l’ai dit c’est triplement crétin comme réaction et je jure (je crache par terre en même temps) de changer dans le futur 😉
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Je fais confiance à ton esprit d’ouverture mon cher Yvan 🙂
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