Bonjour à vous tous, aujourd’hui notre psychopathe du polar nous propose une chronique un peu différente. Elle l’a couplé d’un petit entretien avec l’auteur.
Mais je vous laisse découvrir tout cela avec Marie Noëlle
Le livre : Jeremy Cobhan de Filippo Della Croce. Paru le 9 janvier 2017 chez Slatkine. 29€ ; (325 p.) ; 22 x 15 cm
4e de couv :
Un jour de mai, dans une petite ville de Nouvelle- Angleterre, un père de famille décède dans un accident de voiture. Au même moment, son enfant de neuf ans disparaît alors qu’il joue avec un copain sur le parking d’un restaurant. Y a-t-il un lien entre les deux drames ? Face à des investigations qui piétinent, l’oncle de l’enfant, jeune avocat, décide de retrouver son neveu.
La Chronique de Marie-Noëlle sur
JEREMY COBHAN par FILIPPO DELLA CROCE
Editions SLATKINE / 325 pages
Dans un premier temps, laissez moi vous présenter Filippo
Né en Italie en 1975 de mère Suisse et de père Italien, ingénieur en environnement diplômé de l’Ecole Polytechnique fédérale de Lausanne en 2001. J’ai vécu jusqu’à l’âge de 20 ans à Portovenere, village pittoresque de la région des Cinq Terres en Italie avant de m’établir sur les rives du lac Léman pour poursuivre mes études. Je vis actuellement à la Tour-de-Peilz dans le canton de Vaud, avec mon ami Jules, de nationalité américaine.
Pourquoi l’écriture, quel est ton parcours ?
J’ai toujours rêvé d’âtre écrivain, un peu comme les enfants rêvent de devenir pompier ou danseuse. Évènement déclencheur : longue convalescence chez moi suite au diagnostic de leucémie en 2008 et deux greffes de moelle en 2009 et 2013. J’ai pu me dédier exclusivement à l’écriture de Jeremy Cobhan pendant une année.
Que lis tu ?
Presse écrite essentiellement. Je ne suis pas un lecteur de romans. Pour mon écriture je m’inspire essentiellement de mon vécu, Je me passionne de cinéma, de séries TV et de documentaires en tous genres.
Pourquoi un polar ?
J’ai toujours eu un côté un peu noir, de plus j’aime mettre au profit l’esprit rationnel de l’ingénieur que je suis dans la construction d’intrigues complexes. Mon histoire se passe aux EU, en Nouvelle Angleterre, région que je connais pour y avoir vécu plusieurs mois lors de l’élaboration de mon travail de diplôme en tant qu’étudiant invité à l’Université de Harvard, à Boston, entre 2000 et 2001.
Une suite à J Cobhan ou tout simplement un autre polar ?
Un autre roman certainement. Un polar, très probablement. La suite de Jeremy Cobhan, peut-être. Je suis en pleine réflexion, notamment en ce qui concerne les possibilités d’amélioration de mes techniques narratives (structure, personnages, style).
EXTRAIT
…Jeremy avait toujours été un enfant peu bavard. Il passait des heures dans sa chambre à dévorer des bandes dessinées ou feuilleter des revues d’animaux. Il était passionné de faune marine et rêvait de voir les baleines. Ses questions inattendues m’amusaient. Elles étaient à chaque fois un vrai défi : « Où sont les moustiques en hiver ? » « D’où viennent les étoiles filantes ? ».
Un jour, à l’âge de 4 ans, il m’avait demandé pourquoi je sortais avec un garçon. Sa question m’avait pris de court. J’avais improvisé une réponse qui m’avait laissé songeur : « Le monde serait bien triste s’il n’y avait qu’une sorte de fruit. Eh bien, c’est la même chose avec les gens. Si l’on était tous pareils, ce serait moins intéressant, tu ne trouves pas ? » Il avait semblé comprendre avec le plus grand naturel……..
Mon AVIS
Mai 2013, Rockport près de Boston, Nicholas COBHAN et son fils Jérémy de 9 ans ont disparus.
La voiture de Nicholas est retrouvée au fond d’un ravin et son corps gît non loin de là. Mais où est passé Jérémy ?
Thomas, avocat et frère de Nicholas décide d’enquêter pour retrouver son neveu et peu convaincu de l’accident va tout faire pour élucider ce mystère face à la passivité de la police locale.
Dans un premier temps je dois dire que j’ai lu le manuscrit de Filippo en Juin 2015 pour une maison d’édition qui n’a jamais daigné répondre, c’est pourtant pas compliqué : OUI / NON (il suffit de cocher la case !) Bon ça c’est mon côté « italienne » et puis il faut dire les choses M’ENFIN !
Voici un premier roman/polar qui ne laisse pas de marbre puisque Filippo traite de l’homophobie entre autres, ce qui est rare !
Les personnages, j’aime bien la façon dont ils sont présentés bien que certains méritent d’être un peu plus exploités.
Beaucoup de sentiments dans ce livre sont exprimés et de ce fait touchants de part leurs réalités.
On ne reste pas non plus insensible aux paysages que l’auteur connaît bien et de ce fait très bien exprimés.
L’intrigue est bien menée et suscite de l’intérêt dès le départ, avec une fin bien imaginée.
En résumé, je pense que ce premier polar peut faire des bébés. Filippo est quelqu’un de très sensible et son écriture s’en ressent. Je lui souhaite beaucoup de succès car il le mérite et j’attends la suite……
[…] Le premier entretien est doublé d’une chronique de Marie Noëlle sur Jeremy Cobhan de Filippo Della Croce. […]
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Il me plait, sur la liste des « à acheter « .
Merci 😊
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Rhoooo, j’aime bien quand l’une ou l’autre vous nous donnez envie ! 😉
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