Le livre : Les réponses de Elizabeth Little. Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Julie Sibony. Paru le 12 mars 2015 chez Sonatine Editions. 21€. (431 p.) ; 22 x 14 cm. Réédité en poche le 4 mai 2016 chez 10/18. 8€80. (493 p.) ; 18 x 11 cm
4e de couv :
Après un procès qui a passionné l’Amérique, la jeune Janie Jenkins est reconnue coupable de l’assassinat de sa mère, la très fortunée et très mystérieuse Marion Elsinger. Dix ans plus tard, quand Jenkins sort de prison, sa libération scandalise le pays, convaincu de la culpabilité de la riche héritière.
Janie est-elle coupable ou innocente ? Elle-même n’en a pas la moindre idée. Trop ivre la nuit du meurtre, elle n’a plus aucun souvenir de ses faits et gestes. Ne lui restent en mémoire que les deux derniers mots prononcés par sa mère, deux mots mystérieux qui vont la conduire à aller chercher dans une petite ville du Middle West les réponses à toutes les questions qu’elle se pose.
Rares sont les auteurs de thrillers qui, dès les premières pages, capturent à ce point l’attention du lecteur pour ne plus la lâcher. Avec son premier roman, et une héroïne à laquelle on s’attache instantanément, Elizabeth Little réussit cet exploit et rejoint d’emblée le club très fermé des S. J. Watson, Harlan Coben, Mo Hayder et autres Gillian Flynn. Faisant preuve d’un sens du suspense impressionnant, elle nous offre une intrigue machiavélique, proprement addictive, doublée d’une réflexion passionnante sur les travers de notre société.
L’auteur : Diplômée de Harvard, Elizabeth Little est née à Saint-Louis en 1971. Elizabeth Little a travaillé pour « The New York Times » et « the Wall Street Journal », entre autres.Elle a écrit « Biting the Wax Tadpole: Confessions of a Language Fanatic » (2007) et « Trip of the Tongue: Cross-Country Travels in Search of America’s Languages » (2012). »Les Réponses » (Dear Daughter, 2014) est son premier roman.
Extrait :
Aussitôt les formalités de ma libération accomplies, Noah et moi on a foncé direct. Des vêtements de rechange. Une perruque. Une voiture passe-partout. On a fait demi-tour une fois, deux fois, et puis on a pris vers le sud alors qu’en fait on allait vers l’est. À San Francisco, on avait prévu un sosie qui devait embarquer à ma place sur un vol pour Hawaï.
Ah, ça, je me croyais maligne.
Mais vous savez sans doute déjà que ce n’est pas le cas.
Attendez, vous n’avez quand même pas cru que j’allais disparaître, si ? M’éclipser discrètement et vivre dans l’ombre ? Me trouver une île loin de tout, un chirurgien esthétique, un masque en porcelaine blanche et un lasso du Pendjab ? Sans déc !
En même temps, je n’aurais jamais pensé que ça en arriverait là. Parce qu’il y a célébrité et célébrité. D’accord, la deuxième vous apporte gloire, argent et chaussures de grands couturiers gratos, mais je ne suis pas Lindsay Lohan non plus. Je comprends le concept du rendement décroissant. C’était le fait de ne pas savoir : ça, je ne supportais pas. Voilà pourquoi je suis là.
Au moins, on aura les réponses 😆
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voilà, ou pas ! 😉
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A reblogué ceci sur Le Bien-Etre au bout des Doigts.
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merci
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