Le livre : Été, quelque part, des cadavres de Park Yeon-seon. Traduit du coréen par Lim Yeong-hee et Mathilde Colo. Paru le 14 janvier 2021 aux Éditions Matin Calme. 20,90 € ; (327 pages) ; 15 x 22 cm.
4ème de couverture :
L’ado qui se levait tard, sa Mémé et Apollon :
Trio d’enquêteurs pour quatre disparitions.
Ce matin-là, Musun – la narratrice – a été réveillée par le réfrigérateur. Parce qu’il n’y avait pas d’autres bruits dans la maison. À 11 heures ? Étrange. Elle s’est levée et a trouvé ce petit mot dans la cuisine, avec quelques billets : » Ma chérie, nous te laissons dormir. Occupe-toi bien de Mémé. On revient dans un mois. Ton Papa qui t’aime. » Toute la famille était rentrée à Séoul en l’abandonnant avec Mémé ! L’horreur ! Dans ce trou perdu où les smartphones ignoraient internet ! Avec cette grand-mère qui sarclait son champ dès cinq heures du matin… Un cauchemar…
La cohabitation avec Mémé débute mal. Jusqu’au troisième jour, quand Musun retrouve un dessin qu’elle a fait 15 ans plus tôt, quand elle avait cinq ans : une carte au trésor ! Et quand elle montre le dessin à Mémé, la vieille marmonne… » Ah… ça… Tu te souviens pas ?… C’était l’été… le jour où les quatre jeunes femmes ont disparu… »
C’est alors que l’enquête commence vraiment, avec dès le lendemain le renfort de l’héritier des Yu, quatorze ans, dont la fabuleuse beauté a immédiatement inspiré à Musun son surnom : Apollon.
L’auteur : Park Yeon-seon est née à Séoul. Elle est écrivaine et scénariste. Été, quelque part, des cadavres est son premier roman.
Extrait :
« La vieille mémé ignorante, elle n’arrête pas de me traiter de bonne à rien ou d’idiote. Croit-elle que je ne l’insulte pas parce que j’en serais incapable ? Je n’ai pas ma pareille en gros mots. Je me suis montrée respectueuse à son égard parce qu’elle est âgée, espèce de veille bique, elle n’a pas le droit de se comporter comme ça avec moi. Pour qui est-ce que je suis restée à la campagne, dans ce coin paumé où même internet et les smartphones ne fonctionnent pas ? Pas pour les cinq cent mille wons d’argent de poche laissé par mon père. J’arriverais très bien à vivre sans cette somme minable. Adieu, veille mémé ! Tu ne me reverras plus jamais. Good bye for ever ! Sayonara ! Ah ça m’énerve ! Chaque matin, elle me réveille avec cette brusquerie. Si elle voulait que je ramasse les graines de sésame, elle n’avait qu’à me le dire. Et puis, est-ce qu’elles sont à moi ces graines ? Non, c’est à elle…
Par chance, le carrefour est vide. La partie d’osselets de Dragon-idiot a dû être annulée par cause de pluie.
Le bus passe toutes les heures mais quels sont les horaires ? S’il vient de passer, ça veut dire que je dois attendre une heure… Je cherche les horaires mais il n’y en a pas. En général ils sont affichés à l’arrêt, non ? Mais bon, peu importe, je peux attendre même deux heures s’il le faut. Il arrivera quand il arrivera.
Oups ! je croyais qu’il n’y avait personne au carrefour mais une dame est là, accroupie au pied du mur de la maison sans portail à un angle du carrefour. Comme elle bouge pas, je pensais que c’était une tâche sur le mur. Je ne l’aurais pas remarquée si un pan de son vêtement n’avait été soulevé par le vent il y a un instant. En matière d’art de la dissimulation, c’est une vraie ninja, une ninja arrivée au stade où le corps et les éléments ne font qu’un. J’ai du mal à faire la distinction entre la dame et le mur. »
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Il est génial, il m’a fait un bien fou !
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J’aime bien l’idée de base !
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Et elle est bien aboutie 😁
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Oui oui, tu vas bientôt y arriver… 😁
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😁
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A reblogué ceci sur Le Bien-Etre au bout des Doigts.
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Merci
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merci
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