Le livre : De l’or et des larmes d’Isabelle Villain.Paru le 13 janvier 2022 chez Taurnada dans la collection Le tourbillon des mots. 9.90 €. (256 pages) ; 11 x 18 cm
4ème de couverture :
Jean-Luc Provost, le très médiatique entraîneur de gymnastique français, meurt dans un accident de voiture. La thèse du suicide, à seulement six mois des prochains jeux Olympiques de 2024, est très vite écartée.
L’affaire, considérée comme sensible et politique, est confiée au groupe de Lost. Pourquoi vouloir assassiner un homme qui s’apprêtait à devenir un héros national ?
Rebecca et son équipe se retrouvent immergées dans un monde où athlètes et familles vivent à la limite de la rupture avec pour unique objectif l’or olympique. Ils sont prêts à tous les sacrifices pour l’obtenir.
Jusqu’au jour où le sacrifice demandé devient insurmontable…
L’auteure : C’est Isabelle qui va vous parlez d’elle aujourd’hui : Étant donné mon âge avancé 😊, je vais tenter d’être concise. J’ai 55 ans. Je suis née au Maroc, un pays pour lequel je garde une affection toute particulière. J’ai fait une école de commerce, un troisième cycle de publicité – les années 80, c’était l’âge d’or des agences de pub-, puis je me suis orientée vers les médias. La presse grand public tout d’abord comme chef de pub, puis l’organisation de salons professionnels. Depuis 2014, j’ai la grande chance de pouvoir me consacrer entièrement à l’écriture. Dans mon enfance, autant que je m’en souvienne, c’est plutôt le sport et la musique qui prenaient le pas sur la lecture. Mon père était un grand sportif et ma mère une passionnée d’opéra. J’ai commencé à lire en CM2 grâce à un instituteur extraordinaire. La lecture dans mon milieu familial aujourd’hui tient une place importante : mon mari est un très gros lecteur. Mon fils s’est mis à l’écriture de nouvelles. Quant à moi, je suis d’abord une lectrice avant d’être une auteure. J’ai commencé à lire vers 10 ans, mais mes premiers véritables souvenirs et coups de cœur littéraires furent pour Agatha Christie qui reste pour moi la reine du roman policier. Après j’ai lu tous les Exbrayat, les Simenon. J’ai toujours été attirée par ce genre de littérature. Il stimule l’imagination et le cerveau. On cherche les indices. On se met à la place de l’enquêteur. C’est très divertissant. Désormais, je suis plutôt adepte des polars. J’ai toujours un peu de mal avec les thrillers très noirs ou bien gore, même si j’avoue avoir découvert certains auteurs qui excellent dans ce domaine. Aujourd’hui je suis une inconditionnelle de Pierre Lemaitre depuis « Alex ». Quand j’aime un auteur, je lis tout de lui. Olivier Norek avec un énorme coup de cœur pour « Entre deux mondes ». J’aime beaucoup Jacques Saussey, découvert à Polar Osny l’an dernier. Karine Giebel était pour moi l’une des meilleures, mais j’ai été déçue par les deux derniers. Grâce aux salons, j’ai découvert Armelle Carbonel, Sandrine Collette, Sandrine Destombes. J’ai aussi découvert de nombreux autos édités vraiment bons. Et comme je suis très « corporate », j’ai lu tous les auteurs du catalogue de Taurnada et il y a en a vraiment d’excellents.
Extraits :
« Je m’entraîne pour aller aux Jeux depuis que j’ai 10 ans. Cela fait onze ans que je travaille dur, tous les jours de la semaine. Je ne prends presque jamais de vacances. Je n’ai pas fait d’études. Je ne rêve que d’une seule chose, l’or olympique. »
« Même si les mentalités évoluent et que l’âge minimum pour participer aux Jeux a été relevé à 16 ans pour les filles, les clichés ont la vie dure. À 20 ans, vous êtes encore souvent considérée comme une vieille, proche de la retraite. Usée. Sans avenir. Les sportifs de haut niveau font fantasmer, un peu comme les top-modèles. On valorise les silhouettes fines et les poids plumes. Alors on s’interdit de parler des problèmes qui fâchent pour ne pas briser le rêve, jusqu’à ce que quelqu’un termine à l’hôpital. Je suis devenue anorexique. À 18 ans, je mesurais un mètre cinquante-huit et je pesais trente-quatre kilos. Je ne dormais plus. Je n’avais plus de force, plus de muscle. Je ressemblais à un véritable zombie. »
« Vous réalisez que 30 % des athlètes de haut niveau ont été victimes de violences sexuelles ? Et ici, je ne parle même pas de maltraitance ni d’intimidation. La relation entraîneur-entraîné repose sur une admiration totale et une obéissance aveugle du sportif pour son entraîneur. »
[…] Duchamp, Cécile Cabanac, Pétronille Rostagnat, Louise Mey, Ophélie Cohen, Isabelle Villain, Clarence Pitz, Magali Collet, Johana Gustawsson, Sonja Delzongle, Armelle Carbonel, Céline […]
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Tu as trouvé les mots justes ! Et d’ailleurs, je te pique le « bravo », car c’est le mot qui convient à cette histoire !
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Pique ma Nath, surtout si c’est pour dire bravo à Isa 😉
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[…] De l’Or et des Larmes, Isabelle Villain […]
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Le milieu du sport est bien noir d’après le sujet de ce livre, sûrement intéressant à découvrir.
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Très intéressant, oui Marie-Christine 🙂
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