Le livre : Tuer Pétain de Pascal Chabaud – Paru le 13/05/2022 chez les éditions du Signe – 20.00 € (254 pages) ; 15 x 23.5 cm
4ème de couverture :
Qui a tué Gaston Tournayre, pharmacien à Clermont-Ferrand ? Violeur, escroc et avorteur, il comptait d’innombrables ennemis. Au cours de l’automne 1941, alors que le régime de Vichy fait face aux premiers attentats contre l’occupant allemand et que la Police aux Questions Juives se met en place, Joseph Dumont mène l’enquête, et déjoue in extremis un attentat contre le Maréchal Pétain dont disparition entrainerait la mise sous tutelle du pays par l’Allemagne ! Parviendra-t-il à neutraliser le tueur ? Cette tentative d’attentat est-elle liée au meurtre du pharmacien et au réseau de Justes qui émerge ? A lui de le découvrir !
L’auteur par lui-même : Professeur d’histoire-géographie, j’ai souvent regretté d’être limité à l’histoire « événementielle, » où les individualités sont absentes. Ce sont ces histoires individuelles aux prises avec l’histoire officielle que j’ai voulu raconter.
Ce roman est l’aboutissement d’une démarche personnelle et de longues recherches.
La démarche, pour commencer : bien avant d’enseigner l’histoire, j’ai aimé en écrire. Des nouvelles « à la manière de… » René Barjavel, Edgar Poe. Lointaine période adolescente où je passais plus de temps au cinéma qu’à essayer de comprendre les cours d’algèbre. Puis vint le temps des études d’histoire, où, à travers le plaisir de la recherche je découvrais des histoires individuelles aux prises avec l’histoire officielle tel Pierre Tillonbois de Valeuil, garde-marteau des forêts du comté d’Évreux, chargé d’appliquer le code forestier de Colbert. Puis ce fut le temps de l’enseignement, où « la marche de l’histoire » laissait de côté les hommes et les femmes pour ne s’intéresser qu’aux événements.
Des recherches ensuite. J’ai choisi l’été 1940 comme contexte de mon roman parce que ces mois de juin et juillet ont sans doute été ceux où les hommes de pouvoir ont dû faire des choix dramatiques alors qu’ils étaient dans l’incapacité de les faire. Leurs mémoires, leurs récits, croisés avec des documents d’archives et des analyses d’historiens ont apporté un cadre rigoureux dans lequel j’ai placé mes personnages, face au chaos.
Extrait :
« Quand vous pensez au temps que l’on doit passer à recenser les Juifs et les Francs-maçons, alors qu’on serait plus utiles à rechercher les fripouilles qui s’enrichissent au marché noir ! Enfin… En parlant de la chasse aux Juifs, je n’ai pas vu Brouyard depuis quelques jours. Vous n’avez pas idée de l’endroit où il peut être ? On m’a dit qu’il était passé à a prison Saint-Paul à Lyon. Il aurait terminé l’interrogatoire d’un communiste de manière un peu violente et l’homme en est mort. Sa visite a été notée sur le registre des entrées, mais personne ne l’a vu sortir… Depuis il ne donne plus de nouvelles. Joseph assura son patron qu’il se désintéressait comme de sa première chemise de la vie de Brouyard et qu’une journée sans le croiser était un petit moment de bonheur. »
A reblogué ceci sur Amicalement noiret a ajouté:
Historique 👍
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🙏👍🤩❤️
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