Le livre : Cupidité de Deon Meyer ; traduit de l’afrikaans par Georges Marie Lory. Paru le 6 octobre 2022 chez Gallimard dans la Série noire. 20€. (588 p.) ; 21 x 14 cm
4e de couv :
Cupidité
Benny Griessel et Vaughn Cupido, ravalés au rang d’enquêteurs de base pour avoir enfreint les ordres de leur hiérarchie, soupçonnent leur punition d’être liée au meurtre en plein jour d’un de leurs collègues et aux lettres anonymes qu’ils ont reçues récemment. Mais ils n’ont pas le loisir d’approfondir la question car on les charge d’élucider la disparition de Callie, brillant étudiant en informatique.
Dans le même temps, Jasper Boonstra, milliardaire et escroc notoire, confie à une agente immobilière accablée de dettes la vente de son prestigieux domaine viticole. Conscient que la commission de trois millions de rands réglerait tous les problèmes de la jeune femme, l’homme d’affaires exerce sur elle un chantage qui la met au pied du mur.
A priori, il n’y a aucun lien entre les deux affaires, sauf le lieu, Stellenbosch, au coeur des vignobles du Cap. Mais lorsqu’elles convergent, la cupidité se révèle être leur moteur commun.
L’auteur : né en 1958 à Paarl, en Afrique du Sud, Deon Meyer est l’auteur de quatorze best-sellers publiés dans trente pays et traduits en vingt-huit langues. Il a été journaliste et rédacteur publicitaire avant de se lancer dans le polar, après la fin de l’apartheid. Il vit à Stellenbosch, dans la région viticole des environs du Cap. Après La proie et La femme au manteau bleu, Cupidité est son troisième roman traduit dans la Série Noire.
Extraits
« Tu viens d’un milieu… disons moins sophistiqué. Tu t’appelles Sandra née Boshoff. Fille unique de Jannie Boshoff qui jadis jouait au rugby dans l’équipe de l’Eastern Free State. Talonneur. Curieux, les talonneurs sont souvent les plus… expressifs. Toute sa vie il a vendu des voitures d’occasion, mais jamais longtemps dans la même ville. Il a été poursuivi pour fraude, il y a dix, onze ans, n’est-ce pas ? Juste au moment où tu devais financer tes études. »
« Mais on a perdu confiance dans le gouvernement sud-africain. La corruption, le pillage des institutions publiques, la lente décomposition des réseaux de chemin de fer, d’eau et d’électricité, l’Autorité nationale des poursuites font peser un risque trop lourd sur cet investissement. »
« Le capitaine Benny Griessel entend des pas pressés et le signal d’urgence. Vusi Ndabeni rameute dare-dare ses collègues, un vol à la voiture-bélier, là maintenant.
Un mardi matin de juillet, au milieu de l’hiver.
Il laisse tomber le dossier sur son bureau, saisit son Z88 dans le tiroir et se met à courir. De petite stature, Vusi est un esprit tranquille, toujours calme. Ce n’est pas le cas à cet instant, il y a de l’intensité dans sa voix, c’est pourquoi Benny n’hésite pas.
Tout en courant dans le couloir il boucle son holster sur sa hanche. Il voit arriver Vaughn Cupido, vêtu de sa longue veste qui lui bat les flancs, son « costume de Batman », son équipement d’hiver.
« Dieu soit loué », crie Cupido. Benny sait que son collègue n’apprécie guère les fastidieuses tâches administratives. Ils étaient justement en plein dedans. Voici une belle échappatoire. »
A reblogué ceci sur Amicalement noiret a ajouté:
Un incontournable… dont je n’ai encore rien lu…
Je radote, je crois 😚😌🤔
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Pas grave , il faut toujours avoir un bon Deon Meyer pour la soif
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Par cupidité, je le possède déjà ! 🙂
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