Le livre : Greg Brandt de Carl Pineau – Paru le 25 novembre 2022chez Lajouanie – collection Roman Policier Mais Pas Que – 19 €. (428 pages) ; 19 x 13 cm
4ème de couverture :
Nantes. Janvier 1976. Un braquage particulièrement sanglant met la ville en émoi, les gangsters ont assassiné deux convoyeurs de fond à l’arme lourde. Greg Brandt, jeune inspecteur affecté à la Sûreté urbaine, s’intègre au groupe chargé de retrouver les malfaiteurs. Caïds du Milieu, apprentis dealers, anciens de l’OAS, ex du SAC, buveurs invétérés, entraineuses en mini-jupes et cuissardes, blousons noirs, bourgeois amateurs de bonne chair, dockers, syndicalistes endurcis et policiers parfois borderline, sont les héros de cette formidable virée dans les années 70 : Personne ne pense à l’Euro, on fume et on boit en parfaite insouciance, on roule en 4L, en R16 ou en 304 sans ceinture de sécurité, on rentre chez soi le soir sans crainte, la brigade des stups’ n’existe pas encore et Valéry Giscard d’Estaing est président de la République. Nostalgie, quand tu nous tiens !
L’auteur : Né à Nantes en 1966, Carl Pineau est un auteur de romans policiers français.
Carl Pineau commence très tôt à fréquenter la vie nocturne de la ville. Il est encore très jeune lorsqu’une discothèque l’embauche pour animer les soirées. Les lieux culte nantais deviennent pour lui un univers familier.
À 21 ans, il quitte le monde de la nuit et reprend des études.
Nantes est sa ville de cœur. Pourtant, en 2009, avec sa femme et ses deux enfants, il décide d’aller voir le monde pour réaliser son rêve d’enfant : écrire.
La famille se fixe d’abord au Québec, où Carl suit les cours de création littéraire de l’université de Laval et entame L’Arménien. Il a reçu, en 2017, le Prix du cercle anonyme de la littérature.
Depuis 2015, la tribu habite en Thaïlande, où Carl continue d’écrire.
Le sicilien et Le nantais » closent la série Nuits Nantaises.
Extraits :
« Depuis que le maire a eu l’idée d’installer des parcmètres, la ville a embauché des contractuels pour coller des prunes aux contrevenants… Et nous, on fait la chasse à ceux qui dévalisent ces tirelires sur poteaux à coups de marteau ou au pied-de-biche. Ensuite, la ville les remplace… Si tu fais le compte, je suis pas certain que la ville y gagne un radis… »
« – Eh bien t’es un humaniste, toi. On dirait le discours d’Albert Camus, quand les suédiches lui ont filé le prix Nobel de la paix ?
-C’est le Nobel de littérature, mais peu importe, tu as lu ça toi ?
-Au risque de te surprendre, j’ai lu son discours de 57. Je trouve que c’est plein de belles intentions… Je suis d’accord quand il s’oppose à ceux qui soutiennent le totalitarisme soviétique. Sartre au premier plan, l’intello de mes deux, inculpé pour injure sur les flics. Des hommes comme Camus, il en faudrait plus, c’est triste qu’il se soit bousillé en bagnole. »
« La vente de haschich, c’est du ressort des blousons noirs, des zonards en bottes cloutées qui braquent les pharmacies, des marginaux accros au cannabis et aux hallucinogènes… Les braqueurs du milieu n’ont rien à voir avec ces loubards et autres soixante-huitards… Finalement, sans vouloir les glorifier, ces trafics ne sont pas de leur standing. »
A reblogué ceci sur Amicalement noiret a ajouté:
Toujours soignées les covers des éditions Lajouanie ❤️🙏
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Oh oui… Toujours soignées les couv. de chez Lajouanie ❤️🙏
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On dirait que pas mal d’auteurs ont la nostalgie des temps passés ! Moi même, je me dis que tout était quand même plus simple avant… aie. C’est une réflexion de vieille, ça 🤣
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Hahaha ! Plus simple c’est certain, mieux je ne sais pas, ça dépends à quelle époque on remonte ! 😛
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Merci pour cette chronique 😊
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