Billy Summers, Stephen King

Le livre : Billy Summers de Stephen King ; traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Jean Esch. Paru le 21 septembre 2022 chez Albin Michel, Romans étrangers. 24€90. (550 p.) ; 24 x 16 cm

4e de couv :

L’histoire d’un type bien, qui fait un sale boulot.

Billy Summers est un tueur à gages, le meilleur de sa profession, mais il n’accepte de liquider que les salauds. Aujourd’hui, Billy veut décrocher. Avant cela, seul dans sa chambre, il se prépare pour sa dernière mission…

À la fois thriller, récit de guerre, road trip et déclaration d’amour à l’Amérique des petites villes, Billy Summers est l’un des romans les plus surprenants dans l’œuvre de Stephen King, qui y a mis tout son génie et son humanité.

L’auteur : On ne présente plus Le King, née en 1947  et auteur de cinquante best-sellers, dont les célèbres Shining, Ça et La tour sombre, Stephen King fait trembler depuis plus de quarante ans des générations de lecteurs fidèles. Couronné de nombreux prix littéraires, il est devenu un mythe vivant de la littérature américaine, reconnu dans le monde entier.

 

Extraits : 
« Dans les événements la réalité, ne ressemblent jamais à ce que vous voyez dans votre tête, mais ce travail commence toujours par la visualisation. À cet égard, c’est comme la poésie. Les choses qui changent, les variables imprévisibles, les modifications : tout cela doit être géré sur le moment, mais au départ, il y a la visualisation. »
« Tant mieux car il y a un gros paquet de fric sur ta tête.
-Combien?
-Sur les forums, on parle de « six millions. »
Billy n’en revient pas.
« Tu te fous de moi ? Pourquoi ? Ils m’avaient promis deux millions seulement pour faire ce boulot !
– Je ne sais pas. 
Alice les regarde l’un et l’autre comme si elle assistait à un match de tennis.
« C’est Nick qui négocie le contrat, dit Bucky, mais à mon avis, c’est pas son fric. Idem pour le pognon qu’il t’avait promis. >>
Billy pose les coudes sur la table et cale son visage entre ses poings.
« Qui offre six millions de dollars pour tuer un tueur qui a tué un autre tueur ?»
Cette question fait rire Bucky.
«Garde-la celle-là. Ça vaut le chasseur sachant chasser.
Qui ? Et pourquoi ? Joel Allen n’était rien, autant que je sache. »
Bucky secoue la tête.
« Aucune idée. Mais je parie que Nick Majarian le sait. Et peut-être que tu auras l’occasion de lui poser la question» « 
« Que des méchants le paient pour liquider d’autres méchants ne lui pose aucun problème. Il se voit comme un éboueur armé d’un flingue. »

Chronique de Sérial Lecteur : Le billet de Jean Luc

Billy Summers, Stephen King

Le grand retour de Stephen King dans le polar !

Avec son dernier roman, Stephen King nous propose un très grand thriller. Ce n’est pas une histoire fantastique mais
cette fois-ci, il nous raconte une histoire émouvante, prenante avec des personnages attachants.
Il y a aussi des méchants mais au final, ils ont tous une part d’humanité même si elle est loin d’être flatteuse et c’est là le génie de Stephen King : mettre en scène, tous ces personnages dans une histoire qui va cumuler les codes du thriller, du récit de guerre et du road trip.

Dans cette histoire il y a des petits rappels du monde horrifique de Stephen King, on y retrouve l’hôtel Overlook de Shining, un peu comme un clin d’œil mais l’histoire reste avant tout, rationnelle et actuelle.

J’ai été scotché par ce livre, impossible de m’en défaire. Stephen King avec son génie évoque également le mécanisme de la création littéraire qui s’inscrit dans l’ADN de Billy Summer, c’est étonnant et cela permet à Stephen King de développer une construction millimétrée avec un scénario implacable.

Je me suis complu à suivre son personnage principal : un tueur à gage, fan de Zola, en particulier de Thérèse Raquin !
C’est complètement improbable, voire dingue mais ça marche ! Il y a quelques références très brèves à Shakespeare et je me suis surpris à la fin du roman à m’intéresser à une phrase curieuse : « Ce serait comme si D. B. Cooper écrivait son autobiographie… » , je vous invite à regarder qui était ce fameux D. B. Cooper via Google…

Il y a donc toujours la plume de Stephen King avec des scènes d’action et des tournures de phrases comme lui seul sait les faire.
J’ai aussi noté une autre phrase qui illustre son immense talent :
« Dieu n’a pas de plan, il joue au Mikado »

Vous l’aurez compris, Stephen King nous délivre un grand thriller, avant tout très personnel, ce qui en fait sa particularité et tout son charme.
A plus de 75 ans, le maître nous offre une fois de plus une magnifique pépite…

28 réflexions sur “Billy Summers, Stephen King

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