Le livre : Un jour viendra, Giulia Caminito ; traduit de l’italien par Laura Brignon. Parule 4 mars 2021 chez Gallmeister, réédité en poche le 7 avril 2022 dans la collection Totem. 9€90. (288 p.) ; 18 x 12 cm
4e de couv :
À Serra de’ Conti, sur les collines des Marches italiennes, Lupo et Nicola vivent dans une famille pauvre et sans amour. Fils du boulanger Luigi Ceresa, le jeune Lupo, fier et rebelle, s’est donné pour mission de protéger son petit frère Nicola, trop fragile, trop délicat avec son visage de prince. Flanqués de leur loup apprivoisé, les deux frères survivent grâce à l’affection indestructible qui les unit. Leur destin est intimement lié à celui de Zari, dite Soeur Clara, née au lointain Soudan et abbesse respectée du couvent de Serra de’ Conti. Car un mensonge sépare les frères et un secret se cache derrière les murs du monastère. Alors que souffle le vent de l’Histoire, et que la Grande Guerre vient ébranler l’Italie, le jour viendra où il leur faudra affronter la vérité.
Dans une langue aussi tendre et rude que l’amour entre deux frères, Giulia Caminito donne voix à des personnages intenses en lutte face au chaos du monde.
L’auteure : Giulia Caminito est né à Rome en 1988. Elle est diplômée en philosophie politique.
Son premier roman, « La grande A » (2016) a reçu plusieurs prix littéraires prestigieux.
« Un jour viendra » (« Un giorno verrà », 2019), son deuxième roman et le premier traduit en France, se déroule dans le village d’origine de sa mère, à Serra de’ Conti dans les Marches italiennes, sur les hauteurs d’Ancône.
Extraits :
« Car Nicola portait tous ses désespoirs en lui, les autres grandissaient en se tournant vers le monde, lui observait son ventre et ses mains, les trouvait ratés et mal faits, les détestait comme on déteste les intrus.
Nicola se sentait l’habitant d’une maison en ruine, il regardait ses propres fragments s’éparpiller, il luttait contre sa chair trop tendre qui ferait le délice d’un premier ogre venu. C’était l’enfant des contes, facile à attraper, bon pour le pâté, incapable de s’enfuir, il engraisserait dans une cage avant d’être cuit à feu doux. »
« En ces lieux les hommes n’importaient pas, c’était la terre qui gouvernait, car la terre restait alors que les hommes partaient, et quelqu’un comme lui, né au milieu des champs avec des bras mous, tendres et pâles, ne servait à rien. »
Oh, toujours pas lu, shame on me !!
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Mais non, pas de honte à avoir tu lis tellement d’autres choses ma Belette 🙂
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Oui, mais je l’ai acheté pour le lire et je ne l’ai toujours pas fait :p
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Ben alors sors le et plonge toi dedans comme cela plus de regret ! 😄
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Oui mais j’en ai d’autres à lire avant !! 😆
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ah ben alors, nous voilà bien toutes les deux avec notre trop plein de livres !
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Oui, on pourrait créer une biblio !
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Carrément, oui !!!
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Et quelle biblio !!! ❤
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A reblogué ceci sur Amicalement noiret a ajouté:
L’Italie à l’honneur 🇮🇹
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Merci Isa
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