Le livre : Le vol du boomerang de Laurent Whale. Paru le 2 février 2023 Au Diable Vauvert. 23€. (531 p.) ; 20 x 13 cm
4e de couv :
Un suspense haletant par un maître du roman d’action qui nous immerge aux cotés des aborigènes jusqu’à la ligne d’arrivée !
Australie, Bridgestone World Solar Challenge : la célèbre course de voitures propulsées à l’énergie solaire rassemble des équipes du monde entier.
Jeune aborigène tout juste promu docteur en physique des particules à la force de son travail, Jimmy Stonefire n’a qu’un rêve, remporter le trophée pour sensibiliser le monde entier à la cause de son peuple, bafoué et réduit à la misère.
Mais dans un pays ravagé par les incendies et les troubles sociaux, menaces et mouvements de solidarité vont se télescoper sur son passage.
L’auteur : Né en Angleterre à Torquay le 02 août1960, Laurent Whale est auteur de romans et nouvelles entre SF et polar. Tour à tour musicien, commercial ou brocanteur, il débute son parcours de lettres dans les mondes de la science-fiction. Il y est très vite remarqué. En 2005, il obtient le Prix Merlin pour « Hélas Elias », parue dans « Les enfants du silence » (2004). En 2006, il est finaliste du prix Rosny aîné, qu’il remporte en 2011 pour « Les pilleurs d’âmes » (2010).Lauréat aussi du prix Masterton en 2016 pour Le Manuscrit Robinson et du Prix Bob-Morane en 2018 pour Crimes, aliens et châtiments, il a publié le thriller Skeleton Coast aux éditions Au diable vauvert.
Extraits :
« Le C-45F se présenta à l’extrémité de la piste en latérite alors que les feux du jour n’étaient plus qu’un souvenir. En moins d’une heure, la température avait chuté de dix degrés et les tourbillons de poussière s’épuisaient dans le crépuscule. Le bimoteur se dandina un instant d’une aile sur l’autre, semblant hésiter, puis le pilote remit un filet de gaz et la machine descendit au contact du sol, emplissant le désert d’un grognement.
Enfin !
Jimmy Stonefire sortit du hangar en courant. Après des mois d’attente, son rêve tombait littéralement du ciel. Le souffle court, il regarda le vieil appareil argenté rebondir sur la piste de poussière, un sourire effaçant les doutes des derniers jours. »« Les anciens du conseil n’étaient pas dupes. La quiétude du pays rouge ne durerait pas. Oontoo allait subir la pire des invasions de sauterelles. Déjà, chaque semaine apportait son lot d’arrivants. Matelas et possessions tassés à l’arrière de pick-up ou sur le toit de minivans dans lesquels se serraient des familles aux yeux fatigués.
Pourtant, il n’y avait rien pour eux, ici. Rien à quoi des Blancs puissent accrocher les restes de leurs espoirs. Eux qui déployaient encore tant d’efforts pour rejeter à la mer les migrants climatiques d’Indonésie, devenaient à leur tour les envahisseurs démunis d’une contrée que leurs ancêtres s’étaient donné tant de mal à vider de ses peuples premiers. »
Chronique de Serial Lecteur : Le Billet de Jean Luc
Le vol du boomerang, Laurent Whale
Dans le vol du boomerang, j’ai voyagé sur les routes australiennes goudronnées et des pistes recouvertes de latérite, des routes où l’on côtoie les fameux road train (camions géants pouvant tirer des des charges de 200 tonnes pour un attelage de 50 mètres).
Dans ce roman, Laurent Whale (écrivain franco-britannique) nous montre toute la démesure de ce continent, tant dans sa nature que dans les événements climatiques qu’il traverse.
Il imagine la vie de réfugiés climatiques confrontés à des incendies géants, il y a dans ce récit par moment une tonalité post apocalyptique qui m’a choquée parce que très probable.
L’auteur se sert comme fil directeur, d’une course mythique de véhicules propulsés à l’énergie solaire qui traversent l’Australie du nord au sud (la WSC)
Dans cette histoire, Il y a du rythme, des chapitres courts et une écriture fluide.
Il est question de la condition des aborigènes, minorité rejetée et spoliée de leurs terres par les australiens blanc, on y retrouve un mécanisme malheureusement connu, celui de l’éviction des terres des minorités autochtones au profit des envahisseurs blancs.
L’auteur sans équivoque prend parti pris de la défense et de la reconnaissance de la culture aborigène, l’auteur dénonce aussi la destruction de l’environnement avec l’exploitation du gaz de schiste et la fracturation hydraulique et pour cela il y a tous ces personnages blancs ou noirs, chacun avec leur propres valeurs qui font le canevas de cette histoire.
Avec le vol du boomerang, Laurent Whale nous dépeint une vision sans concession de l’Australie avec toutes ses contradictions .., c’est juste passionnant.
Un très beau roman à découvrir.
Dans ce roman, Laurent Whale (écrivain franco-britannique) nous montre toute la démesure de ce continent, tant dans sa nature que dans les événements climatiques qu’il traverse.
L’auteur se sert comme fil directeur, d’une course mythique de véhicules propulsés à l’énergie solaire qui traversent l’Australie du nord au sud (la WSC)
Dans cette histoire, Il y a du rythme, des chapitres courts et une écriture fluide.
L’auteur sans équivoque prend parti pris de la défense et de la reconnaissance de la culture aborigène, l’auteur dénonce aussi la destruction de l’environnement avec l’exploitation du gaz de schiste et la fracturation hydraulique et pour cela il y a tous ces personnages blancs ou noirs, chacun avec leur propres valeurs qui font le canevas de cette histoire.
Un très beau roman à découvrir.
A reblogué ceci sur Amicalement noiret a ajouté:
Une idée de lecture
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merci ISA 🙂
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Il est sur ma wish, ta chronique ne fait que confirmer que oui, je le veux ! 😉
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Et tu l’auras !!! 😁
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Oui, un jour, je l’aurai :p
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